Selon la direction du Département de l’élevage et de la médecine vétérinaire, l’image montrant de la viande porcine malade estampillée du tampon carré de contrôle d’abattage « K.S.G.M » (signifiant qu’elle est autorisée à la commercialisation) est incorrecte.

Porc malade - Photo 1.

Mme Nguyen Thu Thuy, directrice adjointe du Département de l’élevage et de la médecine vétérinaire, a fait cette déclaration lors de la conférence de presse mensuelle de mai, tenue le matin du 3 juin.

Tuoi Tre Online a posé la question suivante : Selon les informations de l’abattoir de Hau Giang, l’image est correcte et la viande porcine malade présentant des lésions cutanées a été détruite. Cependant, l’image montre le tampon « K.S.G.M ». Ce marquage est-il conforme à la réglementation ?

En réponse, Mme Thuy a affirmé que l’image d’un porc abattu présentant ces signes de maladie mais estampillé ainsi par le personnel vétérinaire de l’abattoir n’est pas conforme.

Elle a ajouté que, selon le protocole transmis par la société C.P de Hau Giang, les porcs présentant une inflammation cutanée et destinés à un traitement thermique pour réutilisation devraient être estampillés d’un cercle (« Traitement V.S.T.Y »).

Sur la base de l’image, il est établi que les porcs sont malades, doivent être traités pour destruction et estampillés d’un triangle « DÉTRUIRE ».

« Le tampon sur la carcasse à l’abattoir de Hau Giang est incorrect, car le tampon carré signifie une autorisation de mise sur le marché », a déclaré Mme Thuy.

Porc malade - Photo 2.
Modèle de tampon de contrôle d’abattage utilisé dans les abattoirs domestiques selon la Circulaire 09/2016/TT-BNNPTNT du 1er juin 2016 relative au contrôle de l’abattage et de l’hygiène vétérinaire.

Abordant ce sujet, le vice-ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, Phung Duc Tien, a exigé des éclaircissements sur l’origine du tampon.

« Je garantis aux journalistes que nous traiterons cette affaire rigoureusement. Nous ne laisserons pas une pomme pourrie gâter tout le panier.

Si cela n’est pas résolu, le ministère demandera l’intervention de la Police environnementale (C05) pour enquêter.

Notre objectif est de respecter la loi, d’éviter toute pollution environnementale, et l’abattage de porcs malades propagateurs de maladies est inacceptable », a-t-il affirmé.

Un porc malade estampillé 'autorisé à la commercialisation' est une erreur - Photo 4.
Mme Nguyen Thu Thuy, directrice adjointe du Département de l’élevage et de la médecine vétérinaire, lors de la conférence de presse – Photo : C.TUE

Si les porcs abattus présentent des signes pathologiques, marquer « TRAITEMENT V.S.T.Y » ou « DÉTRUIRE »

Interrogée par Tuổi Trẻ Online le 2 juin sur les procédures de contrôle d’abattage, Mme Huynh Thi Thanh Binh – cheffe du service vétérinaire communautaire – a indiqué que selon la Circulaire 09/2016/TT-BNNPTNT, après l’abattage, le personnel vétérinaire doit examiner la tête, les organes et la carcasse pour détecter d’éventuelles anomalies.

En cas de pathologie, la viande doit être marquée, séparée et dirigée vers une zone de traitement. Le tampon « Traitement V.S.T.Y » (traitement sanitaire vétérinaire) ou « Détruire » est appliqué après décision.

« Si des lésions cutanées sont détectées, le personnel doit déterminer si elles sont d’origine pathologique ou liées au transport.

En cas de maladie, des tests doivent être réalisés. Aucune commercialisation n’est autorisée avant les résultats. Si les lésions sont dues au transport, une réaffectation en alimentation animale est possible. Le procès-verbal doit être conforme au Modèle 05 de l’Annexe 2 de la Circulaire 09″, a-t-elle précisé.