Le projet de la ville d’Isehara, certifié « Patrimoine japonais » par l’Agence des affaires culturelles sous le nom « Un lieu de foi et de loisirs des gens du peuple d’Edo : Porter des épées de bois géantes pour le « pèlerinage d’Oyama » », a reçu une certification continue. C’est la deuxième fois que cette certification continue est accordée, effective au 31 juillet. La ville a déclaré : « L’année prochaine marquera le 10e anniversaire de la certification. Nous allons nous appuyer sur les efforts réalisés jusqu’à présent…
Ville d’Isehara
Isehara est une municipalité de la préfecture de Kanagawa, au Japon, historiquement connue comme une ville-étape sur l’importante route de Kamakura Kaidō de l’époque d’Edo. Aujourd’hui, c’est une banlieue résidentielle moderne, mais son histoire est préservée sur des sites comme l’ancien sanctuaire Oyama Afuri, une destination de pèlerinage populaire pendant la période Edo.
Patrimoine japonais
Le Patrimoine japonais est une désignation de l’Agence des affaires culturelles du Japon qui reconnaît des propriétés et récits culturels régionaux, plutôt qu’un site unique. Établi en 2015, le programme vise à promouvoir la préservation et l’utilisation d’histoires qui racontent collectivement l’histoire et les traditions de régions spécifiques à travers le Japon. Ces récits mêlent souvent des biens tangibles, comme des monuments historiques, à des pratiques culturelles immatérielles, telles que des festivals et l’artisanat.
Agence des affaires culturelles
L’Agence des affaires culturelles est un organisme spécial du gouvernement japonais, créé en 1968, qui promeut et préserve les arts et la culture japonais. Son histoire trouve ses racines dans l’après-guerre, avec pour mission de protéger les biens culturels, de soutenir les activités artistiques et de gérer les musées nationaux. Elle joue également un rôle clé dans la proposition de sites japonais pour la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Foi et loisirs des gens du peuple d’Edo
« La foi et les loisirs des gens du peuple d’Edo » font référence à la culture des citadins ordinaires d’Edo (aujourd’hui Tokyo) pendant la période Edo (1603-1868). Elle était caractérisée par des pratiques religieuses populaires, comme la visite des temples et sanctuaires de quartier, et des activités de loisirs dynamiques telles que la participation aux festivals, le théâtre et les bains publics. Cette culture a prospéré en tant que partie distincte de la société, séparée de la classe des samouraïs, soutenue par une période de paix et de croissance économique.
Pèlerinage d’Oyama
Le pèlerinage d’Oyama est une pratique historique d’ascèse montagnarde Shugendō centrée sur le mont Ōyama (aujourd’hui connu sous le nom de mont Tanzawa) dans la préfecture de Kanagawa, au Japon. C’était une route de pèlerinage majeure pendant la période Edo (1603-1868), populaire parmi les gens du peuple qui ne pouvaient pas se rendre sur des sites sacrés plus éloignés. Le pèlerinage comporte une ascension difficile pour vénérer la divinité de la montagne, Ōyamatsumi, au sanctuaire du sommet.
Épées de bois géantes
Les épées de bois géantes, ou Nihanglo, sont un symbole culturel et religieux unique associé à l’ordre guerrier sikh Nihang. Historiquement, elles étaient utilisées à des fins cérémonielles et pour l’entraînement, car le port de grandes épées métalliques non gainées était souvent impraticable ou restreint. Aujourd’hui, elles restent un emblème visuel puissant du patrimoine martial et de la souveraineté spirituelle des Nihangs.