Des jambes fines, un ventre tonique, des épaules carrées… beaucoup de gens poursuivent ce qui est considéré comme un « corps idéal ». En réalité, être légèrement en surpoids, avoir des cuisses épaisses ou des fesses plus généreuses… sont en fait des signes d’un corps véritablement en bonne santé ! Ce que vous pourriez percevoir comme des défauts remportent en réalité la « loterie génétique ».
« Défaut » numéro un : Des cuisses épaisses
Elles aident en fait à vivre plus longtemps
Beaucoup de personnes qui ne sont pas en surpoids mais qui ont des cuisses épaisses envient souvent celles avec des jambes longues et fines. Cependant, de plus en plus d’études révèlent que des cuisses épaisses sont en réalité un signe de bonne santé et contribuent à une plus grande longévité.
Les personnes aux cuisses épaisses ont tendance à avoir un meilleur bilan lipidique sanguin. Pour chaque augmentation de 5 cm de la circonférence de la cuisse, le risque de mortalité toutes causes confondues diminue. Des cuisses épaisses sont associées à un risque plus faible d’hypertension, de maladies cardiaques et de diabète. Elles sont également corrélées à une densité osseuse plus élevée.
La plage normale pour la circonférence de la cuisse est de 46 à 60 cm. Dans cette fourchette, une circonférence plus importante indique généralement des muscles des jambes plus forts.
« Défaut » numéro deux : De grandes fesses
Un risque plus faible de diabète
Une étude publiée dans Diabetes Care a souligné qu’avoir plus de graisse au niveau des fesses est un avantage pour la santé, lié à un risque réduit de diabète de type 2. La graisse fessière est négativement corrélée aux niveaux d’adipokines — pour chaque diminution d’un écart type des niveaux d’adipokines, le risque de diabète de type 2 augmente de 16%. C’est un avantage unique de la graisse fessière.
Les personnes avec des fesses plus généreuses ont tendance à avoir une meilleure santé cérébrovasculaire. Des muscles fessiers bien développés peuvent réduire le risque de chutes ; plus de graisse au niveau des hanches est associée à un risque plus faible de diabète ; pour chaque augmentation de 10 cm du tour de hanches, les taux de mortalité diminuent ; les femmes avec plus de graisse fessière ont un risque plus faible de maladies cardiovasculaires.
« Défaut » numéro trois : Un corps légèrement en surpoids
Plus favorable à la longévité
Lutter pour perdre du poids ou avoir du mal à mincir… sont des frustrations courantes pour celles et ceux qui sont légèrement en surpoids. Cependant, aux yeux de nombreux médecins et scientifiques, un corps légèrement en surpoids est en fait la forme optimale. Parmi les personnes âgées qui vivent longtemps, celles avec une constitution légèrement en surpoids et une taille fine ont le risque de mortalité le plus faible.
« Défaut » numéro quatre : Des épaules légèrement tombantes
En fait, ce n’est pas un trouble
La plupart des gens n’ont pas des épaules parfaitement carrées ; elles ont une légère pente, souvent qualifiées d’« épaules tombantes ». En réalité, des épaules carrées ne sont pas le signe d’un corps parfait mais plutôt d’un trouble. Dans une posture normale, les épaules ne sont pas complètement à l’horizontale. Les bords internes des omoplates sont plus étroits en haut et plus larges en bas, et la clavicule se situe à environ 20 degrés au-dessus de la ligne horizontale.
Les épaules carrées, médicalement appelées syndrome de rotation descendante de l’omoplate, reposent sur une structure osseuse normale de l’épaule, un rythme scapulo-huméral correct et les tissus de la coiffe des rotateurs pour le mouvement. Les épaules carrées perturbent ces structures et tissus, entraînant une mobilité limitée de l’épaule et pouvant même déclencher un syndrome de conflit sous-acromial, qui peut causer une bursite sous-acromiale et des blessures de la coiffe des rotateurs.