Le tribunal de Medan réduit la peine de l’ex-directeur de l’éducation de Langkat à deux ans et demi de prison pour corruption lors d’un recrutement de fonctionnaires.

La cour d’appel de Medan a réduit la peine de l’ancien chef du service de l’éducation de Langkat, Saiful Abdi, à 2,5 ans de prison dans une affaire de corruption liée à la sélection des employés gouvernementaux avec contrat de travail (PPPK) de 2023 à Langkat.

Le verdict a été rendu dans la décision d’appel n° 36/PID.SUS-TPK/2025/PT MDN.

Dans sa décision, le collège de juges de la cour d’appel de Medan a fait droit aux appels formés à la fois par le procureur et par l’avocat de Saiful.

« Condamne le prévenu Saiful Abdi à deux ans et six mois (2,5 ans) de prison et à une amende de 100 millions de roupies indonésiennes. Si l’amende n’est pas payée, elle sera remplacée par six mois de détention, » a déclaré le tribunal dans son verdict.

La cour d’appel a statué que la période d’arrestation et de détention déjà purgée par Saiful serait intégralement déduite de la peine prononcée, et a également ordonné que Saiful reste en détention.

La cour d’appel de Medan a reconnu Saiful coupable d’avoir violé l’article 11 de la loi n° 31 de 1999 modifiée par la loi n° 20 de 2001 relative à l’éradication des actes de corruption en conjonction avec l’article 55 paragraphe 1 point 1 du code pénal, conformément au second chef d’accusation alternatif.

Cette décision d’appel modifie le verdict précédent du tribunal anticorruption du tribunal de première instance de Medan n° 37/Pid.Sus-TPK/2025/PN Mdn, qui avait initialement condamné Saiful à une peine plus lourde de 3 ans de prison et une amende de 100 millions de roupies indonésiennes avec 6 mois de détention en cas de non-paiement.

Cependant, le verdict en appel reste plus lourd que la réquisition du procureur, qui demandait une peine d’un an et six mois (1,5 an) de prison et une amende de 50 millions de roupies indonésiennes avec 3 mois de détention en cas de non-paiement.

Dans cette affaire, Saiful n’était pas le seul prévenu. Quatre autres accusés ont également été jugés et avaient été condamnés par le collège de juges du tribunal anticorruption du tribunal de première instance de Medan.

Il s’agit notamment de l’ancien chef de l’agence régionale du personnel de Langkat, Eka Syahputra Defari, qui a été acquitté car il a été considéré comme non coupable. La procédure judiciaire d’Eka est toujours en cours devant la Cour suprême après que le procureur a formé un pourvoi en cassation.

L’ancien chef du service des affaires des élèves du primaire au service de l’éducation de Langkat, Alek Sander, a été condamné à 2,5 ans de prison et une amende de 100 millions de roupies indonésiennes avec 5 mois de détention en cas de non-paiement.

De plus, l’ancien directeur de l’école primaire 055975 à Pancur Ido Salapian Langkat, Awaluddin, a été condamné à 2 ans de prison et une amende de 100 millions de roupies indonésiennes avec 4 mois de détention en cas de non-paiement. Et l’ancienne directrice de l’école primaire 056017 à Tebing Tanjung Selamat, Rohayu Ningsih, a été condamnée à 1 an 6 mois (1,5 an) de prison et une amende de 50 millions de roupies indonésiennes avec 3 mois de détention en cas de non-paiement.

Ces trois personnes ont été reconnues coupables d’avoir violé l’article 11 de la loi n° 31 de 1999 modifiée par la loi n° 20 de 2001 relative à l’éradication des actes de corruption en conjonction avec l’article 55 paragraphe 1 point 1 du code pénal.

Les verdicts contre Alek, Awaluddin et Rohayu ont désormais acquis force de chose jugée, ni eux ni le procureur du parquet de la cour d’appel du Sumatra Nord n’ayant formé d’appel.