Le gouvernement publie le décret n° 296 réglementant l’exécution des décisions de sanction pour infractions administratives.

Ménage d'entreprise - Image 1.

Ce décret stipule les principes, l’ordre et les procédures d’application des mesures de contrainte pour exécuter les décisions de sanction pour infractions administratives, les décisions de confiscation des pièces à conviction et des moyens de l’infraction.

L’exécution forcée n’est mise en œuvre que sur décision écrite

Il couvre également les décisions d’application des mesures de réparation des conséquences des infractions administratives dans les cas où aucune décision de sanction n’est prononcée, le remboursement des frais aux organismes ayant mis en œuvre des mesures de réparation en cas d’urgence nécessitant une rectification immédiate des conséquences de l’infraction (exécution forcée), les frais d’exécution forcée, ainsi que les responsabilités pour l’exécution et la garantie de l’exécution des décisions de contrainte.

Le décret stipule spécifiquement les principes d’application des mesures de contrainte. En conséquence, l’exécution forcée ne peut être mise en œuvre que sur la base d’une décision écrite émise par une personne compétente. La personne compétente qui émet la décision de contrainte est responsable de sa prise, sur la base du suivi, de l’incitation ou de la proposition de la personne ayant le pouvoir de sanction.

    Le décret stipule que dans un délai de 2 jours ouvrables à compter de la date d’émission de la décision de contrainte, l’émetteur doit envoyer cette décision à la personne physique ou morale concernée par la mesure, à l’agence ou à l’organisation chargée de l’exécution, ainsi qu’aux personnes ou organisations concernées.

    Il est à noter que le décret précise spécifiquement les sources d’argent à prélever et les biens à inventorier pour les organisations, les ménages d’entreprise, les ménages familiaux, les groupes coopératifs et les communautés résidentielles soumis à des mesures de contrainte.

    Pour les ménages d’entreprise, les ménages familiaux et les groupes coopératifs, l’argent est prélevé, les biens sont inventoriés et les frais d’exécution sont payés sur les fonds et biens communs du ménage d’entreprise, du ménage familial ou du groupe coopératif.

    Si les biens communs sont insuffisants pour exécuter la décision de contrainte, l’argent est prélevé et les biens des membres du ménage d’entreprise, du ménage familial ou du groupe coopératif sont inventoriés, sauf stipulation contraire du contrat de coopération ou des lois applicables.

    Pour les communautés résidentielles, l’argent est prélevé, les biens sont inventoriés et les frais d’exécution sont payés sur les fonds et biens communs de la communauté.

    Mesures d’exécution forcée

    Le décret stipule que pour les organisations qui sont des agences d’État, des unités des forces armées, des organisations politiques, des organisations socio-politiques, des unités publiques à but non lucratif sans revenus et dont le financement est garanti par le budget de l’État, et qui sont soumises à des mesures de contrainte impliquant une retenue d’argent et le paiement des frais d’exécution, elles doivent assurer elles-mêmes la source de financement pour exécuter la décision et ne sont pas autorisées à utiliser des fonds du budget de l’État ou provenant de celui-ci.

    Pour les organisations susmentionnées qui ont des revenus ou sont autorisées à mener des activités génératrices de revenus conformément à la loi, lorsqu’elles sont soumises à une retenue d’argent, à un inventaire de biens et au paiement des frais d’exécution, cela est effectué sur les revenus et les biens générés par ces activités.

    Pour les organisations sociales, les organisations socio-professionnelles, les organisations non gouvernementales, les fonds sociaux et les fonds de charité, l’argent est prélevé, les biens sont inventoriés et les frais d’exécution sont payés sur les fonds et biens de cette organisation ou de ce fonds.

    Pour les entreprises, les unités dépendantes d’entreprises, les unions coopératives et les coopératives, l’argent est prélevé, les biens sont inventoriés et les frais d’exécution sont payés sur les fonds, les biens ou les revenus en argent ou en biens de cette entreprise, de son unité dépendante, de l’union coopérative ou de la coopérative.

    Le décret entre en vigueur le 1er janvier 2026. Pour les décisions de contrainte déjà émises ou entièrement exécutées avant le 1er janvier 2026, si la personne ou l’organisation concernée dépose un recours, les dispositions de la loi sur le traitement des infractions administratives s’appliquent.

    L’Assemblée nationale a officiellement adopté le seuil de revenu pour le calcul de l’impôt pour les ménages d’entreprise à 500 millions de VND par an, applicable à partir de 2026, tout en abolissant complètement l’impôt forfaitaire. Il s’agit d’un tournant important, stimulant des millions de ménages d’entreprise à travers le pays.

    Assemblée nationale

    L’Assemblée nationale est l’organe législatif de la Corée du Sud, situé à Séoul. Elle a été établie pour la première fois en 1948 avec la fondation de la République de Corée, et son bâtiment principal actuel a été achevé en 1975. En tant que parlement monocaméral, elle est responsable de l’adoption des lois, de l’approbation du budget national et du contrôle de l’exécutif.