Le travail des agents publics dans les entreprises créera une interaction bidirectionnelle entre les secteurs public et privé, augmentera l’application de la science dans la pratique et réduira la fuite des cerveaux dans le secteur public.

Le projet de loi révisée sur les agents publics (approuvé par le gouvernement à la mi-septembre et qui devrait être soumis à l’Assemblée nationale lors de la prochaine session) permet d’élargir l’espace de travail des agents publics.

En conséquence, ils pourront signer des contrats par projet, travailler, participer à la gestion et opérer dans certaines entreprises.

Recherche approfondie et application pratique, des avantages pour les secteurs public et privé

Si la loi révisée sur les agents publics est adoptée, les agents publics pourront travailler à l’extérieur de manière « légitime et appropriée », sous la supervision des agences de gestion. Si elle est strictement encadrée, cette mesure apportera des avantages mutuels aux trois parties : les agences de gestion, les entreprises et les agents publics eux-mêmes.

Les agents publics travaillant à l’extérieur auront accès à une expérience pratique, se plaçant sous un angle différent pour « vérifier » les procédures et processus appliqués par les agences publiques de gestion de l’État ou les institutions publiques. Ces expériences aideront les institutions publiques à s’adapter et à s’améliorer pour mieux servir la population.

Les agents publics talentueux, les scientifiques et ceux possédant une expertise approfondie… « auront l’opportunité d’appliquer leurs compétences » lorsque leur expertise sera régulièrement utilisée, affinée et testée en pratique. Ce mécanisme crée des opportunités pour les excellents agents publics d’éviter que leurs talents ne deviennent obsolètes.

Pendant ce temps, les unités de service public où travaillent ces employés peuvent retenir les talents, et le prestige des unités de service public augmente également, créant des opportunités pour attirer plus de personnes talentueuses.

De l’autre côté, les entreprises bénéficient d’un accès direct à des experts et des chercheurs possédant une expertise approfondie et une expérience en management à appliquer au travail pratique, ce qui aide à réduire les coûts de formation et à améliorer l’efficacité opérationnelle.

Les entreprises peuvent tirer parti des forces du secteur public (recherche approfondie) et du secteur privé (application pratique) pour se renforcer, en particulier dans les domaines technologiques et les projets de R&D (recherche et développement)…

Logiquement, les entreprises bénéficient de la présence d’experts comprenant les politiques et les lois de l’État travaillant dans leurs unités. Concrètement, les politiques fiscales, d’investissement ou de travail seront appliquées avec précision, réduisant les risques juridiques et augmentant l’efficacité commerciale.

Cet avantage crée un cycle réciproque : les entreprises reçoivent un soutien pour mieux fonctionner, et inversement, l’État bénéficie du fait que les politiques sont comprises et respectées en profondeur dans les pratiques réelles de production et de commerce.

L’échange de ressources humaines public-privé diffuse également les connaissances et l’esprit d’innovation. Lorsque les agents publics dirigent des entreprises et exploitent les résultats de recherche de leurs unités, cela aide les produits scientifiques à être appliqués pratiquement, rapidement mis en exploitation et mis à jour pour générer des profits pour les deux parties.

Sous cet angle, la coopération public-privé est également une opportunité de développer des sujets scientifiques dans le secteur public, aidant à maximiser à la fois les sources de capitaux et l’expérience managériale pour étendre le marché.

Comment réguler les agents publics ayant un « double rôle » ?

Une question majeure se pose pour ce nouveau mécanisme : lorsque les agents publics ont un « double rôle », pourraient-ils négliger leurs missions pour des intérêts personnels ou abuser de leur position publique pour avantager leurs entreprises ?

En réalité, si les agents publics sont trop absorbés par leurs activités privées, ils pourraient négliger leurs fonctions publiques. Simultanément, la préoccupation majeure est le conflit d’intérêts concernant les responsabilités.

    Pour que la politique élargissant les droits de travail des agents publics soit efficace sans créer de failles pour les conflits d’intérêts, des réglementations détaillées et des mécanismes de contrôle complets doivent être établis.

    Les lois doivent clairement définir le champ d’application et les domaines d’activité du secteur privé dans lesquels les agents publics sont autorisés à participer.

    Par exemple, les agents publics des universités et des instituts de recherche ne devraient travailler que dans des entreprises développant la science, appliquant et transférant la technologie – des domaines étroitement liés à la mission et aux fonctions de leurs unités de service public.

    Les réglementations pourraient privilégier le travail, l’opération, la fondation et la gestion par les agents publics d’entités légales non commerciales (entreprises de science et technologie, centres d’incubation…), plutôt que d’entités légales commerciales. Cela maintient les activités externes des agents publics alignées sur les principes et objectifs de leurs unités de service public, réduisant le risque d’être uniquement motivé par le profit.

    Simultanément, les unités de service public autorisant leurs employés à travailler à l’extérieur ont besoin de mécanismes de contrôle stricts pour l’utilisation des ressources publiques.

    Les réglementations devraient également interdire ou restreindre les entreprises employant des agents publics de fournir directement des services ou produits aux agences où ces employés travaillent. Si les entreprises participent à des appels d’offres pour fournir des services aux agences publiques, les agents publics concernés doivent le déclarer et ne peuvent pas participer aux processus décisionnels pour garantir l’objectivité.

    Loi sur les agents publics

    La « Loi sur les agents publics » désigne le cadre juridique régissant les droits, les devoirs et les conditions d’emploi des travailleurs du gouvernement, plutôt qu’un lieu physique ou un site culturel. Elle est apparue comme un domaine distinct au XXe siècle avec la croissance du secteur public et l’établissement de systèmes de fonction publique. Ce domaine du droit traite de questions comme le recrutement, la négociation collective, les pensions et les protections contre le favoritisme politique ou le licenciement arbitraire.

    Assemblée nationale

    L’Assemblée nationale est l’organe législatif de nombreuses nations, historiquement issue des premiers systèmes parlementaires comme la Magna Carta en Angleterre en 1215. Elle détient généralement le pouvoir de créer des lois, d’approuver les budgets et de contrôler le pouvoir exécutif, représentant la voix du peuple dans la gouvernance. Dans des pays comme la France, l’Assemblée nationale a été notamment établie pendant la Révolution française en 1789, symbolisant un passage de la monarchie à la souveraineté populaire.

    Hô Chi Minh-Ville

    Hô Chi Minh-Ville, anciennement connue sous le nom de Saïgon, est la plus grande ville du Vietnam. Elle a servi de capitale à la colonie française de Cochinchine et plus tard à la République indépendante du Sud-Vietnam. La ville est réputée pour son rôle pivotal dans la guerre du Vietnam, avec des sites historiques comme le Palais de la Réunification et le Musée des vestiges de la guerre.

    Projets de R&D

    Les « projets de R&D » ne sont pas un lieu unique ou un site culturel, mais une catégorie de travail organisé axée sur la création de nouvelles connaissances, technologies ou produits. Historiquement, la R&D formelle est devenue une pierre angulaire de la stratégie industrielle et nationale au XXe siècle, avec des laboratoires dédiés d’entreprises et de gouvernements pilotant l’innovation. Ces projets sont les moteurs fondamentaux du progrès dans des domaines allant de la médecine et l’informatique à l’énergie et la science des matériaux.

    Entreprises de science et technologie

    Les entreprises de science et technologie désignent les entreprises modernes et les parcs industriels dédiés à la recherche, au développement et à la commercialisation de l’innovation. Ces pôles ont émergé de manière prominente à la fin du XXe siècle avec l’essor des technologies de l’information et de la biotechnologie, se regroupant souvent dans des régions comme la Silicon Valley. Ils représentent une transition vers des économies basées sur la connaissance, pilotant des avancées qui façonnent la société contemporaine.

    Centres d’incubation

    Les centres d’incubation sont des installations conçues pour soutenir les startups et les nouvelles entreprises en fournissant des ressources comme des espaces de bureau, du mentorat et des connexions financières. Ils sont nés dans les années 1950 aux États-Unis pour favoriser le développement économique et l’innovation en réduisant le taux d’échec des entreprises en phase de démarrage. Aujourd’hui, ils sont un phénomène mondial, aidant les entrepreneurs à transformer des idées en entreprises commerciales viables.

    Personnes morales à but lucratif

    Les « personnes morales à but lucratif » ne sont pas un lieu physique ou un site culturel, mais un concept juridique. Ce sont des structures, comme les sociétés ou les sociétés à responsabilité limitée, créées par la loi pour permettre aux individus d’exercer une activité commerciale avec une identité légale distincte de celle de leurs propriétaires. Ce concept a une longue histoire, avec des formes précoces comme la « corporation » et la « société par actions » se développant en Europe au Moyen Âge et à la Renaissance pour faciliter le commerce et limiter le risque financier personnel.

    Personnes morales à but non lucratif

    Les « personnes morales à but non lucratif » ne sont pas un lieu physique ou un site culturel, mais une classification juridique pour des organisations comme les œuvres caritatives, les fondations et les associations. Leur histoire est ancrée dans le développement du droit civil, qui a créé des structures permettant à des groupes de fonctionner formellement à des fins sociales, éducatives ou caritatives sans but lucratif. Ces entités sont fondamentales pour la société civile, permettant des activités organisées et non lucratives qui profitent au public.