
Lors de la séance de travail du matin du 22 octobre, le ministre de l’Éducation et de la Formation a présenté trois projets de loi : la loi modifiant et complétant un certain nombre d’articles de la Loi sur l’éducation ; la Loi sur l’enseignement supérieur (révisée) ; et la Loi sur l’enseignement professionnel (révisée).
Selon le ministre, ces trois projets de loi sont étroitement liés et ont été élaborés de manière synchronisée pour institutionnaliser en temps utile les grandes politiques et orientations du Parti, en particulier la Résolution n° 71-NQ/TW du Politburo visant à réaliser des percées dans le développement de l’éducation et de la formation ; ainsi que les résolutions clés sur la science et la technologie, l’innovation, la transformation numérique, la coopération internationale, le développement de l’économie du secteur privé et la rénovation de l’élaboration et de l’exécution des textes juridiques.
« C’est une étape nécessaire pour lever les ‘goulots d’étranglement’ dans le domaine de l’éducation et de la formation ; renforcer l’autonomie des établissements d’enseignement tout en garantissant la qualité, l’efficacité et l’efficience, et répondre simultanément aux nouvelles exigences en matière de décentralisation, de réforme des procédures administratives, de simplification de l’appareil organisationnel et de mise en œuvre du modèle d’administration locale à deux niveaux », a souligné le ministre.
Clarifier l’orientation du parcours des élèves après le premier cycle du secondaire
Le projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d’articles de la Loi sur l’éducation se concentre sur quatre groupes principaux de contenu, y compris l’institutionnalisation des grandes politiques du Parti, en particulier la Résolution 71-NQ/TW du Politburo, qui stipule que le premier cycle de l’enseignement secondaire est obligatoire et généralise l’éducation préscolaire pour les enfants de 3 à 5 ans ; l’ajout de principes sur la politique scientifique et technologique et la transformation numérique, tels que la construction d’une base de données nationale sur l’éducation, l’application de l’intelligence artificielle contrôlée, la publication d’un ensemble national unifié de manuels scolaires, et simultanément la non-installation de conseils d’établissement dans les établissements d’enseignement publics.

Pour répondre aux obstacles pratiques, tels que l’ajout du lycée professionnel au même niveau que le lycée général ; clarifier l’orientation du parcours des élèves après le premier cycle du secondaire ; séparer les supports pédagogiques locaux des manuels scolaires et déléguer le pouvoir de compilation et d’approbation aux autorités locales ; stipuler que les diplômes et certificats peuvent être délivrés sous forme papier, électronique ou numérique ; ajouter des services de soutien à l’éducation qui ne chevauchent pas les activités financées par le budget de l’État.
Le projet de loi démontre clairement l’esprit de décentralisation dans la gestion de l’État, transférant de nombreuses compétences du niveau central vers les collectivités locales et les établissements d’enseignement : de l’Assemblée nationale et du gouvernement au ministère de l’Éducation et de la Formation, puis aux comités populaires à tous les niveaux, visant à créer une proactivité, une flexibilité et à réduire les échelons administratifs.
Le projet de loi affecte 69 des 126 procédures administratives actuelles, visant une simplification, une numérisation et une forte décentralisation. De nombreuses procédures, telles que la délivrance des diplômes de fin d’études du premier cycle secondaire, sont supprimées, les directeurs étant habilités à confirmer l’achèvement du programme ; les procédures de création, de fusion et de dissolution des établissements d’enseignement seront détaillées au niveau du décret au lieu d’être directement stipulées dans la loi.
Identifier l’enseignement professionnel comme un pilier pour développer une main-d’œuvre hautement qualifiée
Le projet de Loi sur l’enseignement professionnel (révisée) se compose de 9 chapitres et 42 articles, soit 37 articles de moins que la loi actuelle, reflétant l’orientation vers la simplification, la modernisation et l’octroi d’une autonomie complète aux établissements d’enseignement professionnel, quel que soit leur statut financier.

La Loi identifie l’enseignement professionnel comme un pilier pour développer une main-d’œuvre hautement qualifiée, prioritaire dans les stratégies de développement socio-économique. Concernant le système, il ajoute le type de lycée professionnel au même niveau que le lycée général pour améliorer l’efficacité de l’orientation des élèves, servant à la fois la généralisation et répondant à la demande de ressources humaines techniques.
Le projet supprime les conseils d’établissement dans les établissements publics d’enseignement professionnel, tout en perfectionnant le mécanisme de liaison entre les écoles et les entreprises, encourageant les entreprises à participer à l’élaboration des programmes, à l’enseignement, aux stages et à l’évaluation des résultats, associé à la création d’un fonds de formation des ressources humaines des entreprises.
Environ 30 des 42 articles sont modifiés, de nombreuses réglementations redondantes étant supprimées pour garantir la cohérence juridique. Simultanément, il y a 6 nouveaux contenus par rapport à la Loi de 2014, comprenant notamment : la reconnaissance des acquis d’apprentissage cumulés et