MANILLE – Le Conseil du Grand Manille s’apprête à publier une résolution réglementant l’utilisation des véhicules électriques, notamment sur les axes routiers majeurs.
Victor Nuñez, directeur du groupe d’application du trafic à l’Autorité de développement du Grand Manille (MMDA), a déclaré vendredi que cette résolution, qui sera discutée et approuvée la semaine prochaine, inclura des amendes et sanctions pour les utilisateurs de ces véhicules.
Nuñez a précisé que la résolution harmonisera les politiques des unités locales de gouvernement (ULG) avec celles du gouvernement national concernant les e-trikes.
« Nous avons tenu une réunion du groupe de travail technique la semaine dernière, et presque tous étaient unanimes pour établir une régulation appropriée, avec la participation du DOTr [Département des Transports], du LTO [Bureau des Transports Terrestres] et du LTFRB [Conseil de Régulation et d’Attribution des Transports Terrestres] », a-t-il déclaré lors d’un briefing diffusé sur People’s Television.
Nuñez a rappelé qu’une circulaire du LTO de 2021 existe déjà, fixant des lignes directrices pour les e-bikes, mais sans sanctions associées en cas d’infraction.
« Elle indique seulement où ces véhicules peuvent circuler, mais ne prévoit pas de pénalités concrètes en cas de non-respect. C’est là le problème : il n’y a pas d’amende définitive », a-t-il expliqué.
« Mais désormais, avec les nouvelles initiatives, des amendes et sanctions seront appliquées, et nous renforcerons la régulation concernant les e-trikes, les « kuliglig » et les tricycles, car ce ne sont pas seulement les e-trikes que l’on voit sur les routes nationales, mais aussi les tricycles », a-t-il ajouté.
Plusieurs ULG du Grand Manille ont déjà des ordonnances réglementant les e-trikes, même avant la pandémie, selon Nuñez.
« Nous avons pris en compte leurs dispositions. Certaines ULG n’en ont pas encore et attendront la publication de la résolution du Conseil du Grand Manille pour s’en inspirer », a-t-il précisé.
Des publications sur les réseaux sociaux ont exprimé des inquiétudes face à la prolifération des e-bikes, certains circulant sur des autoroutes nationales sans équipement de protection.
Ces véhicules, y compris les tricycles, n’ont pas le droit d’emprunter les routes principales et autoroutes nationales, car ils représentent un danger pour les autres usagers.
« Nous ne les discriminons pas. Nous devons simplement les réguler pour garantir la sécurité routière. Ces types de véhicules sont dangereux sur les routes nationales et axes majeurs », a-t-il souligné. « Nous espérons que la proposition de la MMDA, prévoyant des amendes pour les e-trikes, tricycles et « kuliglig » circulant sur les routes nationales, sera approuvée la semaine prochaine. »
Précédemment, Vigor Mendoza II, chef du LTO, avait évoqué l’enregistrement des e-bikes et l’exigence d’un permis de conduire parmi les mesures envisagées. (PNA)