SANA, Yémen – Quarante-cinq journalistes ont été tués au Yémen depuis le début des combats entre le gouvernement yéménite reconnu internationalement et le groupe houthiste en 2015.
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, il a été rapporté que 165 plateformes médiatiques ont cessé de fonctionner et que 200 sites d’information locaux et arabes ont été bloqués depuis 2015.
Le groupe n’a accusé aucune partie d’être à l’origine des attaques et violations contre les journalistes.
Des appels ont été lancés pour que toutes les parties cessent les violations contre les journalistes et garantissent la liberté de la presse dans le pays.
Le Yémen reste divisé en trois zones d’influence : le gouvernement légitime soutenu par l’Arabie saoudite, les Houthis soutenus par l’Iran, et le Conseil de transition du Sud (STC) soutenu par les Émirats arabes unis (EAU).
Le Yémen est en proie à un conflit depuis l’intervention militaire de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite en mars 2015, suite à la prise de la capitale Sana par les Houthis.