Le président Ferdinand « Bongbong » Marcos Jr. a affirmé mercredi qu’il n’était en rien responsable des anomalies concernant les projets de contrôle des inondations, déclarant que les accusations portées contre lui étaient politiquement motivées.
Lors d’une conférence de presse, on a demandé à Marcos de commenter les allégations selon lesquelles l’enquête sur les projets de contrôle des inondations finirait par le désigner, puisqu’il a signé le budget national et nommé des personnes potentiellement impliquées dans les irrégularités des programmes d’infrastructure.
« Sur ce point, je suis confiant que, quelle que soit la boue lancée sur l’administration, nous serons capables de montrer qu’il s’agit—que ces accusations sont politiquement motivées et n’ont en réalité aucun fondement factuel », a déclaré Marcos.
Marcos a souligné qu’il ne cachait rien, ajoutant que l’opposition souhaite le faire quitter ses fonctions.
« Nous ne cachons rien, nous n’avons rien—je sais qu’il y a plusieurs—l’opposition adorerait m’impliquer dans cette affaire—m’inclure dans tout cela. Mais c’est de la politique », a déclaré Marcos.
« Cela n’a rien—cela n’a rien à voir avec la corruption. C’est de la politique. Ils veulent me faire partir », a-t-il ajouté.
Malacañang a précédemment soutenu que Marcos n’était pas impliqué dans les anomalies et irrégularités des projets de contrôle des inondations.
Lors de son discours du 28 juillet, le Président a promis de prendre des mesures strictes contre les fonctionnaires publics ayant tiré profit des projets d’infrastructure gouvernementaux, y compris les projets de contrôle des inondations.
Une Commission Indépendante pour les Infrastructures, établie par décret présidentiel de Marcos, a été chargée d’enquêter sur ces anomalies.
Marcos a également exprimé sa confiance car « je sais ce que nous avons fait ou non ».
« Donc, nous enquêtons. Nous enquêtons sur tout le monde. Nous suivons les preuves. Et où qu’elles mènent, ce n’est pas quelque chose que nous essayons d’orienter ou d’influencer. C’est pourquoi nous avons la CII », a-t-il déclaré.
