Bandung

En prévision des célébrations de l’Aïd al-Adha, la municipalité de Bandung a procédé à des vérifications sur l’aptitude des animaux sacrificiels dans divers points de vente. À ce jour, 70 % du total des bêtes destinées au sacrifice dans la ville ont été déclarées aptes à l’abattage.

Les 30 % restants ont été jugés inaptes pour diverses raisons, notamment leur jeune âge. Au total, près de 10 000 animaux sacrificiels sont entrés dans la ville de Bandung jusqu’à présent.

« Jusqu’ici, plus de 10 000 bêtes sacrificielles sont arrivées à Bandung. Nos contrôles révèlent que 30 % sont inaptes, notamment trop jeunes, car nous devons respecter les critères fixés par la charia », a déclaré le maire de Bandung, Muhammad Farhan, lors d’une inspection des lieux de vente à Pussenkaf, mardi (03/06/2025).

Les 70 % restants, soit environ 7 000 animaux, sont déclarés sains et aptes à l’abattage. Parmi eux, deux tiers sont des moutons et chèvres, le reste étant principalement des bovins, ainsi que trois buffles.

Farhan a précisé que l’examen ante-mortem vise à garantir que les animaux consommés par la population soient en bonne santé. Cela permet aussi de prévenir d’éventuelles maladies contagieuses.

« Si une bête est contaminée, nous devons étendre les contrôles. Mieux vaut prévenir en inspectant systématiquement », a-t-il expliqué.

Aucun cas de fièvre aphteuse à Bandung

De son côté, Gingin Ginanjar, chef du Département de la sécurité alimentaire et de l’agriculture (Dispangtan), a indiqué que les 30 % d’animaux inaptes le sont principalement en raison de leur âge insuffisant.

« Les critères ne se limitent pas à la santé, mais aussi à la conformité. Beaucoup sont trop jeunes, environ 20 %. Les animaux conformes et sains représentent 70 % », a-t-il précisé à Cicendo, lundi (02/06/2025).

Les 10 % restants présentaient des troubles de santé mineurs. Aucun cas de maladie contagieuse comme la fièvre aphteuse n’a été détecté.

« Les problèmes relevés ne sont pas contagieux : adaptation climatique, diarrhée due à une mauvaise alimentation, ou irritations oculaires causées par le vent. »

Les inspections se poursuivent. Les animaux blessés ou affaiblis sont isolés et soignés avant toute mise en vente.

« En cas de léthargie, perte d’appétit ou blessures, ils sont immédiatement séparés et traités. Ils seront réexaminés avant réintégration », a-t-il ajouté.

(mso/mso)