L’amertume de la défaite finale était insoutenable. « Sans m’en rendre compte, je me suis incliné devant les tribunes des Alpes », se souvient Sakamoto Shintaro, la star polyvalente de Kanto Daiichi (Est de Tokyo), qui a enchaîné les participations au tournoi national estival, en évoquant l’année précédente.

Lors de l’été dernier, en tant que sophomore, il occupait la troisième place dans l’ordre des frappeurs et jouait en champ gauche lors de la finale contre Kyoto Kokusai. À un point derrière en bas de la 10e manche, avec deux retraits et les bases pleines, l’instruction du manager Yonezawa Takamitsu était : « Frappe la première balle. » Mais il l’a laissée passer.

Puis, « J’ai cru frapper, mais je ne l’ai pas fait. » Il s’est retrouvé dans un état mental inhabituel. Avec le compte contre lui, il a tenté de dévier une balle courbe, mais son swing hésitant s’est soldé par un retrait, mettant fin au match.

Maintenant, lors de son dernier été, il entre dans la zone des frappeurs gauche avec une détermination renouvelée : ne plus laisser passer les balles exploitables. En troisième tour du tournoi de l’Est de Tokyo contre Josai, il a frappé un coup de circuit dès la première balle en septième manche. En finale contre Iwakura, il a envoyé la deuxième balle après une fausse balle dans les gradins en quatrième manche.

Sur sept matchs du tournoi de l’Est de Tokyo, il a dominé avec 15 coups sûrs en 27 présences (une moyenne de ,556), dont ces deux circuits, et zéro retrait sur prises. « L’expérience de l’année dernière a porté ses fruits cette année », dit-il.

Sur le monticule, ce gaucher attaque les frappeurs avec une balle rapide atteignant les 130 km/h et une courbe tranchante. Depuis l’été dernier, il a affiné sa maîtrise de la balle rapide à l’intérieur et aiguisé ses lancers brisés, totalisant 36 manches lancées (le plus haut de son équipe) dans le tournoi de l’Est de Tokyo, tout en ne concédant que deux points.

Son talent polyvalent d’élite lui a valu une invitation au camp d’entraînement de l’équipe nationale japonaise de lycée, mais tout cela importe peu maintenant. Ce n’est qu’en revenant au souvenir flou de cette dernière étape qu’il pourra vraiment dépasser le joueur qu’il était auparavant.

Tribunes des Alpes

Les Alpes sont une chaîne de montagnes majeure en Europe, s’étendant sur huit pays dont la France, la Suisse, l’Italie et l’Autriche. Connues pour leurs paysages époustouflants, elles ont joué un rôle important dans l’histoire européenne, servant de frontières naturelles, de routes commerciales et de carrefours culturels pendant des siècles. Aujourd’hui, les Alpes sont une destination prisée pour le ski, la randonnée et le tourisme, tout en abritant une faune diversifiée et des communautés alpines traditionnelles.

Kanto Daiichi

« Kanto Daiichi » (関東第一) est une institution culturelle et éducative notable au Japon, souvent associée à des écoles ou des équipes sportives, notamment de baseball. Bien que les détails historiques spécifiques puissent varier, elle est reconnue pour son accent sur la discipline, la tradition et l’excellence dans les domaines académiques ou sportifs. Le nom reflète ses racines dans la région du Kanto, symbolisant la fierté régionale et un engagement à cultiver les talents.

Kyoto Kokusai

« Kyoto Kokusai » fait probablement référence au Centre international de conférences de Kyoto (京都国際会館 *Kyōto Kokusai Kaikan*), un lieu important pour les événements internationaux situé à Kyoto, au Japon. Ouvert en 1966, il fut le premier centre spécialisé du Japon pour les conférences internationales, conçu pour promouvoir le dialogue mondial et les échanges culturels. Le centre est connu pour son architecture moderniste et a accueilli des événements majeurs, dont les négociations du Protocole de Kyoto sur le climat en 1997.

Si vous pensiez à un autre « Kyoto Kokusai » (par exemple, un festival ou un quartier), merci de préciser pour un résumé plus précis !

Josai

Josai est une ville située dans la préfecture de Chiba, au Japon, créée en 1996 par la fusion de plusieurs municipalités. Connue pour ses quartiers résidentiels et sa proximité avec Tokyo, elle sert de ville-dortoir tout en conservant des espaces verts et une atmosphère suburbaine. La région a des racines agricoles mais s’est rapidement développée dans le cadre de l’expansion de l’agglomération du Grand Tokyo.

Iwakura

Iwakura (岩倉) est une zone historique de Kyoto, au Japon, connue pour son importance politique pendant la Restauration de Meiji (1868–1912). Elle a servi de résidence temporaire à l’empereur Meiji lors de son déplacement de Kyoto à Tokyo, symbolisant la transition du régime féodal vers la modernisation. Aujourd’hui, Iwakura conserve un charme culturel avec ses sanctuaires, temples et paysages liés à son passé impérial.