Dans la circonscription électorale d’Aichi pour l’élection de la Chambre des conseillers (4 sièges à pourvoir), le nouveau venu Koichi Mizuno (48 ans) du Parti démocrate pour le peuple a remporté son premier mandat.

Mizuno a lancé le « Festival Nippon Domannaka » pendant ses années universitaires.

Il a mené campagne sous le slogan du parti « Augmenter le salaire net » et a obtenu le siège précédemment occupé par Kohei Otsuka, qui s’était présenté à l’élection municipale de Nagoya l’année dernière.

Après sa victoire, Mizuno a déclaré : « J’ai défendu la ‘prospérité commençant par la génération active’. Je porterai fermement vos voix au cœur de la politique nationale. »

Les autres élus de la circonscription d’Aichi incluent Yasuyuki Sakai (Parti libéral-démocrate, sortant), Maiko Tajima (Parti démocrate constitutionnel, sortante) et Junko Sugimoto (Parti démocrate pour le peuple, nouvelle élue).

Circonscription d’Aichi

La circonscription d’Aichi est une circonscription régionale de la préfecture d’Aichi au Japon, faisant partie du système de représentation proportionnelle pour la Chambre des représentants. Historiquement, Aichi est une zone politiquement importante en raison de sa population nombreuse et de son poids économique, abritant des industries majeures comme Toyota. La circonscription a connu des redécoupages pour refléter les changements démographiques et assurer une représentation équitable.

Chambre des conseillers

La **Chambre des conseillers** est la chambre haute de la Diète nationale japonaise (parlement), établie en 1947 sous la Constitution d’après-guerre. Elle a remplacé la Chambre des pairs de l’ancienne Diète impériale et sert de chambre de réflexion avec le pouvoir d’examiner et d’amender les lois adoptées par la chambre basse, la Chambre des représentants. Elle compte 248 membres élus via un système électoral mixte, avec des mandats de six ans échelonnés pour assurer la continuité gouvernementale.

Parti démocrate pour le peuple

Le Parti démocrate pour le peuple (国民民主党, Kokumin Minshutō) est un parti politique centriste japonais, fondé en 2018 par la fusion de membres du Parti démocrate et du Parti de l’espoir. Il défend des politiques progressistes, la protection sociale et une réforme constitutionnelle, se positionnant comme une alternative modérée au Parti libéral-démocrate dominant. Bien que peinant à gagner en influence, il reste actif dans la politique japonaise, axé sur l’égalité économique et la durabilité environnementale.

Festival Nippon Domannaka

Le **Festival Nippon Domannaka** est un événement annuel dynamique à Nagoya, célébrant la culture japonaise à travers des défilés de danse, de la musique et des performances. Créé en 1999 pour revitaliser le centre-ville et promouvoir l’unité, son nom « Domannaka » signifie « en plein cœur » du Japon. Il attire aujourd’hui des milliers de participants, mettant en avant la *Danse Domannaka*, où des équipes rivalisent en routines synchronisées.

Élection municipale de Nagoya

L’élection municipale de Nagoya est un événement politique clé dans la quatrième plus grande ville du Japon, influençant la gouvernance locale et le développement urbain. Historiquement, elle oppose des candidats défendant des politiques variées : croissance économique, services publics ou réforme administrative. Les récentes élections reflètent parfois des tendances nationales tout en abordant des enjeux locaux comme les transports ou la préparation aux catastrophes.

Parti libéral-démocrate

Le Parti libéral-démocrate (PLD) est le parti dominant au Japon, fondé en 1955 par la fusion de factions conservatrices. Il gouverne le pays presque sans interruption depuis, jouant un rôle clé dans la croissance économique et la stabilité politique d’après-guerre. Le PLD est connu pour ses politiques pro-business, ses liens étroits avec les États-Unis et ses inclinaisons occasionnellement nationalistes.

Parti démocrate constitutionnel

Le Parti démocrate constitutionnel (Kadets) était un parti libéral de l’Empire russe, fondé en 1905 pendant la période révolutionnaire. Il prônait une monarchie constitutionnelle, des droits civiques et des réformes démocratiques, devenant une force majeure dans la brève Première Douma (1906). Après la révolution bolchevique de 1917, le parti fut interdit et ses membres persécutés ou exilés par le régime soviétique.