Les méga-projets de l’Arabie saoudite sont devenus des symboles de la Vision 2030 – audacieux, ambitieux et transformateurs. Avec des projets de construction en cours évalués à plus de 1 250 milliards de dollars, le Royaume domine la région en matière de dépenses d’infrastructure. Le rapport mondial 2025 sur les risques dans la construction de « Marsh » indique des perspectives positives à long terme pour le secteur saoudien.
Le rapport Marsh sur le marché de la construction au T1 2025 prévoit une croissance annuelle moyenne de 5,4 % jusqu’en 2029, portée par les infrastructures, le logement et les préparatifs d’événements mondiaux majeurs. Maintenir cette croissance nécessite une approche plus disciplinée et consciente des risques.
Refaçonner le paysage économique
Le rapport souligne que des projets comme NEOM, Diriyah Gate et le projet de la mer Rouge redessinent l’économie et la société saoudiennes. Conçus pour diversifier l’économie et attirer tourisme, investissements et innovation, ils reflètent une vision nationale globale.
Le secteur de la construction a affiché ses meilleures performances en mai, selon l’indice des directeurs d’achats de Riyad Bank. La création d’emplois a bondi à un rythme parmi les plus rapides depuis dix ans, soutenue par des délais de livraison améliorés et des ventes solides.
L’optimisme des entreprises a atteint un sommet en 18 mois, avec des équipes élargies et des investissements accrus. Ces indicateurs suggèrent que le secteur continue de performer, de créer des emplois et de se préparer à la croissance – malgré un ralentissement des attributions de projets. Ce contexte exige une réévaluation de la planification, du financement et de la gestion des risques.
Volatilité financière
La volatilité financière est la principale préoccupation des entrepreneurs mondiaux (28 % des répondants). Les contraintes de capacité sont généralisées (74 % ont des difficultés à respecter les délais). Pourtant, seulement 34 % des entrepreneurs utilisent efficacement leurs garanties de projet – une opportunité manquée dans un marché soucieux du capital.
En Inde, au Moyen-Orient et en Afrique, les assureurs s’adaptent aux besoins complexes. Davantage de réassureurs proposent désormais une couverture des défauts de conception (LEG 3) pour l’immobilier et la pétrochimie.
Les taux de responsabilité employeur ont baissé de 10 %, et le marché reste concurrentiel. Mais cet environnement favorable dépend d’un engagement précoce et d’une divulgation complète des risques.
L’importance de l’assurance
L’assurance devient un facilitateur clé pour les investissements. En Arabie saoudite, où les projets gérés par des prêteurs sont courants, des protections comme les garanties de retard (DSU) et de performance sont essentielles pour sécuriser les financements. Les projets mal assurés ou peu transparents sur les risques peinent à attirer des capitaux.
Cette approche s’applique aussi au capital humain. Les pénuries de main-d’œuvre et la rétention restent des défis majeurs. Les lacunes en compétences créent des obstacles opérationnels et impactent la sécurité, les délais,