J’ai une belle-mère de 80 ans. Elle est actuellement en assez bonne santé pour profiter du jardinage, mais l’autre jour, elle m’a dit : « Quand je ne pourrai plus bouger, je compterai sur toi. » À part mon mari, qui est le fils aîné, elle a deux autres filles. Tous les trois vivent dans la même ville. Quand j’ai évoqué la demande de ma belle-mère concernant son aide avec mon mari, il a répondu : « Tu es l’épouse du fils aîné », sous-entendant qu’il était naturel que je m’occupe d’elle. Est-ce vraiment ma responsabilité en tant qu' »épouse du fils aîné » ? (Femme dans la soixantaine, Sapporo)

■L’obligation incombe aux descendants directs, mais la coopération est nécessaire

Il n’existe aucune règle stipulant que « l’épouse du fils aîné » doit prodiguer des soins. Concernant les obligations de soutien, la loi (Code civil, Article 877) précise : « Les descendants directs et les frères et sœurs ont un devoir mutuel de soutien. »

Le soutien signifie apporter une aide financière à une personne qui ne peut subvenir à ses besoins. En principe, l’obligation incombe aux descendants directs—ses enfants (votre mari et ses sœurs).

Il n’y a aucune obligation légale pour les beaux-enfants (comme les belles-filles ou les gendres) de fournir un soutien. Cependant, les conjoints ont un devoir de coopération mutuelle (Code civil, Article 752). Si votre mari s’occupe d’elle, il est attendu que vous l’aidiez.