Sept candidats au poste de Médiateur ont été retenus dans la liste soumise au Président.
Parmi les 17 personnes ayant postulé, celles figurant sur la liste finale sont :
- Le président de la Commission de la Concurrence des Philippines, Michael Aguinaldo
- L’ancien juge associé de la Cour d’appel, Stephen Cruz
- Le juge associé de la Cour suprême, Samuel Gaerlan
- La sous-secrétaire exécutive aux affaires juridiques, Anna Logan
- Le secrétaire à la Justice, Jesus Crispin Remulla
- L’ancien juge associé de la Cour suprême, Mario Lopez
- Le juge associé du Sandiganbayan, Michael Frederick Musngi
Le Conseil judiciaire et du barreau est composé du juge en chef en tant que président d’office, du secrétaire à la Justice, d’un représentant du Congrès en tant que membres d’office, d’un représentant du Barreau intégré, d’un professeur de droit, d’un ancien membre de la Cour suprême et d’un représentant du secteur privé.
Le Président choisira le prochain Médiateur à partir de cette liste.
La personne sélectionnée remplacera l’ancien Médiateur, dont le mandat a récemment expiré. Le Médiateur sert un mandat fixe de sept ans sans possibilité de renouvellement.
Les entretiens ont eu lieu sur plusieurs jours fin août et début septembre.
Le Bureau du Médiateur traite les plaintes déposées contre les hauts fonctionnaires et le personnel d’encadrement, les plaintes pour infractions graves et les affaires impliquant des sommes d’argent et/ou des biens importants.
Commission de la Concurrence des Philippines
La Commission de la Concurrence des Philippines (PCC) est un organe quasi judiciaire indépendant créé en 2016 par la Loi sur la Concurrence des Philippines. Son mandat principal est de faire respecter et de mettre en œuvre la politique nationale de la concurrence du pays, en promouvant un marché équitable et compétitif en interdisant les accords anti-concurrentiels, les abus de position dominante et les fusions et acquisitions anti-concurrentielles.
Cour d’appel
La Cour d’appel est une juridiction qui examine les décisions rendues par les tribunaux de première instance pour déterminer si des erreurs de droit ont été commises. Son histoire découle de la nécessité d’offrir un système de freins et de contrepoids au sein du pouvoir judiciaire, garantissant une application uniforme et équitable de la loi. En examinant les appels, cette cour joue un rôle crucial dans la formation de la jurisprudence et la défense de la justice.
Cour suprême
La Cour suprême est la plus haute instance judiciaire des Philippines. Elle est responsable de l’interprétation de la Constitution et possède l’autorité ultime dans le système juridique philippin. Ses décisions historiques façonnent les lois du pays et les droits civils.
Conseil judiciaire et du barreau
Le Conseil judiciaire et du barreau (JBC) est un organe constitutionnel aux Philippines responsable de la sélection et de la nomination des candidats à la magistrature et aux postes du Bureau du Médiateur. Il a été créé par la Constitution de 1987 dans le cadre d’une réforme visant à promouvoir la transparence et à dépolitiser le processus de nomination des principaux responsables judiciaires et juridiques. Le conseil est composé de représentants des pouvoirs exécutif et législatif, du pouvoir judiciaire et de la profession juridique.
Barreau intégré
Le Barreau intégré des Philippines (IBP) est l’organisation nationale officielle des avocats, mandatée par la Cour suprême, à laquelle tous les avocats en exercice doivent appartenir. Il a été créé en 1973 par le décret présidentiel n° 181 afin d’élever les normes de la profession juridique, d’améliorer l’administration de la justice et de permettre à la communauté juridique de s’acquitter efficacement de sa responsabilité publique.
Bureau du Médiateur
Le Bureau du Médiateur est un organe public indépendant et impartial qui enquête sur les plaintes des citoyens contre les agences gouvernementales et la mauvaise administration. Le concept moderne est originaire de Suède en 1809 avec la création du Justitieombudsman pour superviser le gouvernement et s’assurer qu’il respectait les lois. Aujourd’hui, des institutions similaires existent dans de nombreux pays, servant de mécanisme crucial pour protéger les droits des citoyens et promouvoir la responsabilité et la transparence dans l’administration publique.