Elena Drapeko, première vice-présidente du comité de la culture à la Douma russe, a démenti les rumeurs sur une proposition d’interdire les films d’Alexeï Balabanov, précisant que la discussion portait uniquement sur l’introduction de restrictions d’âge pour ses œuvres.
Plusieurs médias ont récemment rapporté que la Douma envisageait d’interdire les films cultes « Frère » et « Frère 2 ». Selon Drapeko, les journalistes ont déformé ses propos initiaux en les reliant à la question de la diffusion de films contraires aux valeurs spirituelles et morales.
« La discussion ne concernait que le film ‘Cargo 200’. J’ai dit que je ne le recommanderais pas aux enfants et adolescents », a déclaré Drapeko.
La parlementaire a expliqué qu’elle commentait une liste de films pour des projections scolaires dans le cadre de cours de cinéma, préparée par le réalisateur Karen Chakhnazarov.
« Je pense qu’il ne faut rien interdire. Il suffit de déterminer des catégories d’âge pour chaque film. Tous les films recommandés doivent donc être examinés attentivement », a-t-elle ajouté.
Drapeko a également souligné que protéger les enfants des contenus de mauvaise qualité relève de la responsabilité des parents, qui doivent veiller à ce que leurs enfants regardent. Elle a insisté sur le rôle des parents pour orienter leurs enfants vers de bons films et cultiver leur goût pour un cinéma de qualité.
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Frère
« Frère » fait probablement référence à **Frère**, un site historique au Danemark, connu pour les **Pierres des Frères (Brødrene Stones)** — deux gros rochers glaciaires liés à un folklore local. Selon la légende, ces pierres représentent deux frères pétrifiés pour s’être battus pour une femme. Ce site reflète l’héritage culturel danois qui mêle nature et mythe.
(Si vous pensiez à un autre « Frère », merci de préciser !)
Frère 2
« Frère 2 » (Брат 2) est un film russe de crime et drame sorti en 2000, réalisé par Alekseï Balabanov, avec Sergueï Bodrov Jr. dans le rôle de Danila Bagrov, un protagoniste charismatique mais violent. Suite du film « Frère » (1997), il explore des thèmes comme l’identité russe, la corruption et le choc entre les réalités post-soviétiques et les influences occidentales. Le film a acquis un statut culte en Russie pour sa représentation brute des années 1990 et sa bande-son emblématique.
Cargo 200
« Cargo 200 » est un terme d’argot militaire russe désignant le transport des soldats tués au combat (issu du code militaire soviétique pour les pertes). L’expression s’est popularisée pendant la guerre soviéto-afghane (1979–1989) et a été reprise dans d’autres conflits, comme la guerre en Ukraine. Elle porte une connotation sombre, reflétant le coût humain de la guerre.
Comité de la culture de la Douma russe
Le Comité de la culture de la Douma russe est un organe législatif chargé de définir la politique culturelle, de préserver le patrimoine et de superviser les arts et l’éducation en Russie. Créé dans le cadre de la structure gouvernementale post-soviétique, il joue un rôle clé dans l’élaboration des lois liées aux institutions culturelles, aux médias et aux industries créatives. Ce comité reflète les efforts de la Russie pour concilier promotion culturelle et intérêts étatiques, souvent au cœur de débats sur l’identité nationale et la mémoire historique.
Parc de Krasnodar
Le parc de Krasnodar, officiellement appelé **Jardin municipal de Krasnodar**, est l’un des plus anciens et des plus appréciés parcs publics du sud de la Russie, créé au milieu du XIXe siècle. Situé au cœur de la ville, il offre des espaces verts, des monuments historiques et des zones de loisirs, reflétant l’héritage cosaque de Krasnodar. Au fil des ans, il est devenu un pôle culturel, accueillant des événements et abritant des lieux emblématiques comme la **Rotonde Choukhov**, un pavillon historique du début du XXe siècle.
Amphithéâtre
Un amphithéâtre est une structure en plein air utilisée pour des spectacles et événements publics, héritée de la Rome antique. L’exemple le plus célèbre est le Colisée (achevé en 80 ap. J.-C.), qui accueillait des combats de gladiateurs, des chasses et des pièces de théâtre. Ces édifices, généralement ovales ou circulaires avec des gradins, restent des symboles marquants de l’ingénierie et de la culture romaines.