Le président Prabowo Subianto affirme que le taux de pauvreté absolue en Indonésie a diminué. Il a déclaré cela lors de son discours au Congrès du Parti de la solidarité indonésienne (PSI) à Java central.
« Le chef du BPS m’a rapporté que le chômage a baissé et que la pauvreté absolue a reculé — ce sont les chiffres officiels du BPS », a déclaré Prabowo.
À cette occasion, Prabowo a également rejeté les affirmations selon lesquelles l’Indonésie serait en crise économique. Il a soutenu que ces récits sont délibérément propagés par des parties cherchant à saper le moral national.
« En résumé, nous sommes sur la bonne voie. Les efforts pour dépeindre l’Indonésie comme un pays en difficulté, dans l’obscurité ou comme un échec économique sont des tentatives de nous démoraliser — et cela est tout simplement faux », a-t-il souligné.
Précédemment, l’Agence centrale des statistiques (BPS) a publié en mai 2025 des données montrant que le taux de chômage ouvert (TPT) en Indonésie en février 2025 était tombé à 4,76 %.
Ce chiffre marque une baisse de 0,06 % par rapport à février 2024, où il s’élevait à 4,82 %.
Par ailleurs, le taux de pauvreté en Indonésie en septembre 2024 était de 8,57 %, soit environ 24,08 millions de personnes. Cela représente une diminution de 0,46 % par rapport aux chiffres de mai 2024.
Cependant, les données du BPS diffèrent considérablement d’un rapport de la Banque mondiale qui a suscité un débat public.
Dans son document Macro Poverty Outlook, la Banque mondiale a indiqué que plus de 60,3 % de la population indonésienne, soit 171,8 millions de personnes, vivaient sous le seuil de pauvreté en 2024.
Cette divergence a ensuite été clarifiée par le BPS. Selon l’agence nationale de statistiques, la différence provient des variations méthodologiques et des seuils de pauvreté utilisés.
La Banque mondiale utilise un standard de parité de pouvoir d’achat (PPA) de 6,85 $ par jour, qui correspond au seuil médian de pauvreté pour 37 pays à revenu intermédiaire supérieur.
Le BPS, quant à lui, applique l’approche du coût des besoins de base (CBN), qui reflète plus précisément les conditions de la société indonésienne.