JOMBANG—Des dizaines de vendeurs ambulants opérant habituellement près du stade Merdeka à Jombang affirment avoir subi des pertes à cause de la fermeture forcée de leurs stands durant le « Dialog Cinta Festival Vol. 3 » organisé les 19 et 20 juillet 2025.
Le concert, mettant en vedette des artistes renommés comme NDX AKA, Nidji, Vierratale, Dere et Hadad Alwi, a suscité des tensions parmi les vendeurs. Ces derniers ont été interdits de vente pendant deux jours par les organisateurs.
Ironiquement, cet événement, censé dynamiser l’économie locale, est aujourd’hui critiqué pour avoir privé les petits commerçants de leurs revenus. Cette décision a provoqué des réactions vives parmi les élus locaux.
Un membre du conseil local, Kartiyono, a regretté la décision unilatérale des organisateurs. Selon lui, un événement de cette ampleur aurait dû profiter à tous, y compris aux petits vendeurs.
« Un concert devrait être une opportunité pour les vendeurs de rue d’augmenter leurs revenus. Les en empêcher va à l’encontre de l’objectif initial », a déclaré Kartiyono samedi 19 juillet 2025.
Il a souligné la nécessité d’une planification incluant les vendeurs historiques, qu’ils soient permanents ou temporaires.
« S’il faut réguler ou relocaliser, trouvons une solution humaine : une zone dédiée ou un espace garantissant leur subsistance », a-t-il ajouté.
Les données recueillies indiquent que près de 40 vendeurs, membres de l’Association des vendeurs ambulants de Jombang (Spekal), ont été affectés par cette fermeture, notamment côté nord du stade.
Bien qu’une compensation ait été versée, les vendeurs jugent le montant dérisoire comparé à leurs gains habituels lors de grands événements.
« D’habitude, nos revenus doublent pendant les concerts. Là, nous avons dû fermer deux jours. C’est une grosse déception », a confié un vendeur anonyme.
Le concert « Dialog Cinta Festival Vol. 3 » ne faisait pas partie de l’agenda officiel du gouvernement régional de Jombang, mais son impact a été direct pour les petits commerçants.
Kartiyono a insisté sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des réalités locales par les organisateurs.
« Nous ne sommes pas contre les concerts, mais si le but est de stimuler l’économie, cela ne doit pas se faire au détriment des plus précaires », a-t-il conclu.