Depok –
Une vidéo montrant un prétendu recouvreur de dettes forçant un motocycliste à s’arrêter sur la rue Margonda Raya à Depok a été largement partagée sur les réseaux sociaux. La police a arrêté le recouvreur.
« Nous avons interpellé l’auteur des faits sur la rue Margonda le jour même de l’incident, survenu le 6 août », a déclaré le chef de la police criminelle de la police métropolitaine de Depok.
La victime a porté plainte mercredi (6/8) à 18h00 heure locale. La police a ensuite arrêté le recouvreur, identifié comme SBL (38 ans), vers 20h00.
« La victime a signalé l’incident à 18h, et à 20h, nous avons mené une enquête et appréhendé le suspect. Les initiales de l’auteur sont SBL (38 ans). »
Le motocycliste a été forcé de s’arrêter alors qu’il passait sur la rue Margonda Raya à Depok. Le recouvreur a d’abord confondu le nom de la victime.
« Le déroulé des événements est que la victime a été arrêtée, et l’auteur l’a appelé ‘Samsul’. La victime a répondu ‘Non’, tout en sortant son téléphone pour filmer la scène. »
Le recouvreur a frappé le téléphone que la victime utilisait pour enregistrer l’arrêt forcé. La victime a alors appelé à l’aide d’autres usagers de la route.
« L’auteur a fait tomber le téléphone des mains de la victime. Celle-ci a ensuite demandé de l’aide aux motocyclistes passant à proximité. L’arrière de sa tête a aussi été touché, mais il portait un casque. D’autres motards se sont arrêtés, et l’auteur a rapidement quitté les lieux. »
Viral sur les réseaux sociaux
Dans la vidéo partagée sur les réseaux sociaux mercredi (6/8), on voit le motocycliste filmer l’incident. Le prétendu recouvreur porte un pull rose.
Le suspect a délibérément arrêté la victime alors qu’elle était encore sur sa moto. On entend un coup de klaxon pendant l’arrêt forcé.
« À l’aide, à l’aide ! » crie la victime.
Selon le récit viral, la victime a eu l’impression d’être suivie depuis qu’elle a emprunté la rue Margonda Raya. Arrivé à un rond-point, il a été forcé de s’arrêter par le recouvreur, qui a accusé la victime d’avoir une fausse plaque d’immatriculation.