Le parti NasDem à Bandung a commencé à impliquer d’anciens responsables gouvernementaux pour renforcer sa structure et accélérer les programmes stratégiques du maire Muhammad Farhan. Cette initiative s’inscrit également dans une logique de consolidation en vue des élections de 2029 et pour soutenir l’objectif de deux mandats de Farhan.

Le président du conseil régional de NasDem en Java occidental a souligné que toutes les antennes locales du parti doivent finaliser leur formation d’ici fin juillet 2025. Celle de la ville de Bandung, récemment inaugurée, est déjà officiellement établie.

« Cette inauguration n’est pas qu’une formalité, mais une légalisation et un point de départ pour la nouvelle direction. Maintenant que le décret existe, est officiel et a été annoncé, le travail concret doit commencer, surtout à Bandung », a-t-il déclaré.

Il a également révélé que NasDem vise une augmentation significative de ses sièges aux législatives de 2029. Après six sièges au conseil municipal, le parti en vise désormais dix. De plus, il espère obtenir deux sièges au niveau provincial et combler son absence au parlement national.

« Après cette inauguration, notre priorité est de consolider la structure du parti jusqu’en 2029. L’objectif n’est pas seulement d’ajouter des sièges, mais aussi de retrouver une représentation aux niveaux national et provincial », a-t-il ajouté.

Le président de l’antenne NasDem de Bandung a indiqué que le parti collabore désormais avec d’anciens responsables pour renforcer ses capacités internes, notamment dans les domaines de la santé, de l’ordre public, de la planification urbaine et de la gestion des revenus locaux.

« Leur expérience dans la gestion gouvernementale est cruciale pour fournir des conseils stratégiques au maire et résoudre rapidement les problèmes de Bandung », a-t-il expliqué.

Selon lui, NasDem ne se contente pas de structurer son organisation, mais crée aussi un espace de discussion sain pour soutenir l’exécutif.

Il a insisté : le parti ne cherche pas à monopoliser l’autorité du maire, mais à soutenir activement la mise en œuvre des politiques pour le bien public.

« La direction centrale nous a ordonné d’aider au maximum, pas de contrôler. Bandung a trop de défis pour que le parti soit un fardeau », a-t-il martelé.

Le soutien total de NasDem à l’objectif de deux mandats de Farhan s’explique par la complexité des programmes, impossibles à achever en un seul mandat.

« Monsieur Farhan a besoin de deux mandats. Les problèmes de Bandung exigent une continuité », a-t-il précisé.

Le maire Muhammad Farhan a répondu à ce soutien en réaffirmant sa concentration sur son premier mandat. Pour lui, les critiques publiques sont des outils d’évaluation, pas des obstacles.

« Les critiques sont essentielles. Un dirigeant qui ne vit que d’éloges perd le sens de la réalité. La critique, c’est la vitamine de la démocratie », a déclaré Farhan.

Il reconnaît que certains jugent ses résultats encore invisibles, mais explique que ses quatre premiers mois ont été consacrés à poser les bases des programmes, pas à lancer des projets spectaculaires.

« Pour les transports, nous avons mené des études avant le lancement des smart minibus. Pour les déchets, nous avons analysé le système avant de distribuer les recycleurs. Tout est basé sur la recherche », a-t-il détaillé.

Concernant le débat sur l’extension du mandat à sept ans, encore en examen à la Cour constitutionnelle, Farhan refuse de spéculer. Il respecte le processus juridique tout en gouvernant normalement.

« Je me concentre sur mon travail. Que ce soit deux mandats ou sept ans, cela dépendra de la décision constitutionnelle. Mais je partage l’avis du conseil central de NasDem : la Cour pourrait violer la Constitution », a-t-il affirmé.

Le président de l’antenne locale a ajouté que NasDem encourage aussi le maire à poursuivre les innovations urbaines. Le budget régional seul ne suffit pas, selon lui.

« D’où notre insistance sur l’innovation : des solutions modestes mais impactantes. Elles peuvent venir de partout, y compris de nos anciens responsables », a-t-il conclu.