Illustration d'un agent de recouvrement.
Illustration réalisée avec Gemini AI

Depok

La police a arrêté quatre individus, surnommés « yeux d’aigle » (matel), à Depok, dans l’Ouest de Java, pour avoir confisqué de force une moto appartenant à un chauffeur de moto-taxi en ligne, identifié par les initiales HZ (31). Les suspects ont traqué la victime via une application de suivi des plaques d’immatriculation.

Le chef de la police de Beji, le commissaire Josman, a expliqué que les suspects se cachaient pour observer la victime. Selon eux, celle-ci n’avait pas honoré ses mensualités de crédit moto depuis trois mois.

« Leur méthode consiste à guetter sur la route en identifiant des cibles potentielles. Ils affirmaient que la victime n’avait pas payé ses échéances, avec trois mois de retard », a-t-il déclaré.

Les suspects ont ensuite saisi la moto de force.

« Sur cette base, ils ont procédé à la reprise forcée. Mais le problème est survenu lorsque la victime a résisté, menant à des actes de coercition », a-t-il ajouté.

Josman a précisé que les suspects étaient poursuivis sous l’article 368 du Code pénal et/ou la Loi n°42 de 1999, ainsi que l’article 30 de la Loi sur les sûretés fiduciaires.

« Selon cette loi, en cas d’impayés, l’entreprise de crédit peut récupérer le bien avec l’accord d’un tribunal. Or, aucune décision judiciaire n’a été trouvée ici : ils ont agi de leur propre initiative », a-t-il expliqué.

Il a détaillé que les suspects traquaient la victime en scrutant les motos passantes et en croisant les données via l’application.

« Ils vérifiaient les plaques et suivaient les déplacements. L’application, liée à la base Samsat (immatriculations), indiquait les véhicules en défaut de paiement, avec adresses et itinéraires », a-t-il dit.

Les quatre suspects, identifiés comme FS, DD, DN et KT, ont été emmenés au poste de Beji. Ils risquent plus de sept ans de prison sous l’article 368 du Code pénal.

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