Un signalement public a créé l’émoi sur les réseaux sociaux : un agent de la Direction générale des douanes et accises aurait été vu en train de se détendre dans un café Starbucks pendant ses heures de service.
L’information est finalement remontée jusqu’au plus haut niveau, le Directeur général, qui a réagi fermement en déclarant : « Je le vire ! »
Suite à la diffusion de ce signalement, de nombreux internautes ont partagé des captures d’écran, des vidéos ou des enregistrement montrant cette activité pour le moins inhabituelle.
Les réactions du public ont été partagées : certains ont soutenu l’action ferme, tandis que d’autres ont questionné les procédures d’enquête interne avant l’annonce d’une éventuelle sanction.
Le signalement interne qui a provoqué la colère
Selon une source interne à la DGDA ayant requis l’anonymat, le signalement a d’abord été soumis via les canaux bureaucratiques de plainte.
La présence de l’agent dans le café a été considérée comme une violation de l’éthique professionnelle, pour manquement à ses obligations et à ses horaires de travail.
« Le signalement mentionnait que la visite au Starbucks avait eu lieu pendant les heures de service normales, et cela a été évalué comme une faute disciplinaire grave », a déclaré la source. Après réception du signalement, une notification a été immédiatement envoyée à la haute hiérarchie de la DGDA.
Réaction ferme de la hiérarchie
La nouvelle a provoqué la colère du ministre des Finances, qui a exprimé son désaccord face à l’attitude oisive et non professionnelle de l’agent concerné. Dans sa déclaration officielle, le ministre a révélé que de tels actes entachent l’image de l’institution.
« Si un agent est pris en train de traîner pendant ses heures de service alors que ses missions sont négligées, je le répète : je le vire immédiatement », a affirmé le ministre avec fermeté. Cette déclaration a soulevé des questions parmi le public : un licenciement peut-il être exécuté directement sans procédure de vérification préalable ?
Procédures disciplinaires et aspects juridiques
Des experts en droit administratif ont indiqué que bien que la hiérarchie ait le droit de prendre des sanctions pour faute disciplinaire, chaque étape doit suivre les procédures adéquates. Un licenciement immédiat sans audit interne, sans clarification et sans droit de défense pourrait être considéré comme une violation des droits de l’agent.
« Le licenciement doit être basé sur les principes de la justice administrative. Les agents ont le droit d’avoir l’opportunité de s’expliquer avant que des sanctions sévères ne soient imposées », a déclaré un observateur du droit constitutionnel.
Dialogue en cours et espoir de transparence
Alors que la controverse émergeait, de nombreuses parties ont exhorté la DGDA à mener un dialogue interne et des processus de sanction transparents. Le public espère que les institutions de l’État maintiendront l’intégrité et la justice dans les actions disciplinaires.
Bien que la colère du ministre soit au centre de l’attention, des mesures préventives telles que la sensibilisation à l’éthique professionnelle, des audits de performance réguliers et une supervision interne ferme sont considérées comme importantes pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

Le ministre coordinateur des Affaires maritimes et des Investissements est de nouveau sous les projecteurs après avoir parlé franchement de la situation financière du projet de train à grande vitesse Jakarta-Bandung (KCJB). Dans sa déclaration, le ministre a mentionné que les problèmes financiers du projet existaient depuis la phase de planification initiale, avant même que le projet ne commence pleinement.
« Les finances étaient en effet mauvaises depuis le début », a déclaré le ministre lors d’une session d’interview. Cette déclaration a immédiatement attiré l’attention du public et déclenché un débat généralisé sur la transparence et la gestion financière de ce projet stratégique national.
Aucun fonds du budget de l’État utilisé
Le ministre a souligné que le gouvernement n’utilise pas de fonds du Budget des recettes et dépenses de l’État (APBN) pour couvrir la dette du projet de train à grande vitesse. Il a déclaré que le financement de ce projet provient d’un schéma de coopération entre des entreprises publiques indonésiennes et des entreprises chinoises via des prêts commerciaux.
« Aucun fonds de l’APBN n’est utilisé. C’est un projet commercial, pas entièrement un projet gouvernemental », a affirmé le ministre. Il a ajouté que le gouvernement ne joue qu’un rôle pour assurer la durabilité du projet et superviser pour prévenir tout détournement de fonds.
Des problèmes à la racine depuis le début du projet
Selon le ministre, la racine des problèmes financiers de ce projet est apparue dès le stade de planification initial. De nombreux aspects n’ont pas été calculés minutieusement, allant des coûts d’acquisition foncière, des coûts de construction, aux taux de change affectant la dette étrangère.
« À l’époque, les calculs étaient irréalistes.