TANGERANGNEWS.com- Le gouvernement va distribuer 250 000 tonnes de riz dans le cadre du programme de Stabilisation de l’Approvisionnement et des Prix Alimentaires (SPHP) à partir de ce mois jusqu’en juillet 2025. Cette initiative fait partie des mesures d’intervention visant à contenir les prix du riz, qui restent élevés dans plusieurs régions.
Le chef de l’Agence nationale de l’alimentation, Arief Prasetyo Adi, a indiqué que la distribution du riz SPHP serait prioritairement ciblée vers les zones où les prix dépassent les seuils de raison.
Les régions où les prix sont stables ou encore relativement bas ne sont pas une priorité, afin d’éviter un effondrement des prix au niveau des producteurs.
« Le SPHP prévoit 1,5 million de tonnes par an, dont 250 000 tonnes pour juin-juillet. Auparavant, 181 000 tonnes avaient été distribuées en janvier-février 2025 », a déclaré Arief, cité par detikFinance, mardi 10 juin 2025.
Cette distribution s’effectue parallèlement à un programme d’aide alimentaire destiné à 18,3 millions de familles bénéficiaires (KPM).
Chaque famille recevra 10 kilogrammes de riz par mois, portant le total à 20 kilogrammes pour les mois de juin et juillet.
Le riz SPHP sera distribué via les marchés traditionnels et les réseaux de grande distribution. Sa vente respectera le Prix de Détail Maximum (HET) fixé à 12 500 roupies/kg pour le riz moyen. Généralement, il est vendu en paquets de 5 kg à environ 62 000 roupies.
Le gouvernement ajuste également les prix par zone géographique :
- Zone 1 (Java, Lampung, Sumatra Sud, Bali, Nusa Tenggara Ouest, Sulawesi) : 12 500 Rp/kg
- Zone 2 (Sumatra hors Lampung/Sumatra Sud, Kalimantan, Nusa Tenggara Est) : 13 100 Rp/kg
- Zone 3 (Maluku, Papouasie) : 13 500 Rp/kg
Arief précise que la distribution se concentrera sur les zones connaissant des flambées de prix, notamment en Indonésie orientale.
Le ministre de l’Agriculture Andi Amran Sulaiman a souligné que le SPHP ne devait pas être déployé dans les régions où les prix restent bas, au risque de pénaliser les producteurs en faisant chuter les cours du paddy et du riz.
« Dans les zones où les prix sont inférieurs au seuil d’achat public (HPP), éviter de distribuer le SPHP : cela accentuerait la pression sur les revenus des agriculteurs », a-t-il expliqué.