Vidéo : Le conflit entre les conducteurs d’auto-rickshaws et les services de taxis motos électriques à Bengaluru s’est intensifié au point où, il y a quelques jours, un conducteur d’auto-rickshaw a agressé un chauffeur de Rapido. Cette vidéo est devenue virale.
Grève des auto-rickshaws à Bengaluru : La fédération des syndicats de conducteurs d’auto-rickshaws a annoncé une « journée de protestation » contre les services de taxis motos Rapido et autres taxis électriques à plaque blanche. Plusieurs associations réclament avec virulence l’interdiction des taxis motos, qu’ils jugent nécessaire pour la survie des conducteurs d’auto-rickshaws. Des manifestations sont également prévues près des arrêts de bus. Le syndicat exige que les conducteurs d’auto-rickshaws cessent de quitter leurs emplacements attitrés.
EM Manjunath, directeur général de la fédération, a déclaré qu’aucune mesure n’a été prise contre les services illégaux de Rapido, et que les conducteurs d’auto-rickshaws sont déterminés à poursuivre la grève. « Les services de taxis motos ont privé les conducteurs d’auto-rickshaws de leurs moyens de subsistance, causant des pertes financières importantes, ce que le gouvernement ignore. Ces services rendent les jeunes chômeurs et compromettent leur avenir. » Les manifestants demandent également aux étudiants d’éviter d’utiliser ces services.
La vidéo du chauffeur Rapido devient virale
Au cœur de ce conflit, une vidéo montrant un « chauffeur Rapido » s’est largement répandue sur les réseaux sociaux après une altercation avec un conducteur d’auto-rickshaw à Indiranagar. Les affrontements entre chauffeurs Rapido et conducteurs d’auto-rickshaws sont devenus fréquents à Bengaluru. Certains estiment que Rapido devrait mieux réguler ses services. Un rapport de l’université Carnatic a critiqué leurs efforts en 2021 pour éviter toute restriction contre les pratiques illégales.
Autorisation d’exploitation pour les taxis motos électriques dans l’État
Le département des transports avait émis une notification accordant une licence pour l’exploitation des taxis motos électriques dans l’État, effective à partir du 16 décembre. Le gouvernement avait fixé un tarif de 25 roupies pour 5 km et 50 roupies pour 10 km. Les services de taxis motos électriques avaient été approuvés en 2021 pour assurer la mobilité des populations défavorisées, soutenir l’emploi et faciliter les déplacements.