Lors d’un point presse le 11 août, le lieutenant-colonel Cao Viêt Hai, chef du département de police économique de la province de Phú Thọ, a déclaré que son unité avait démantelé un réseau de production et de trafic de compléments alimentaires contrefaits lié à la société pharmaceutique Fusi (appelée « Société Fusi »).
La société Fusi a signé des contrats pour produire des compléments alimentaires pour plusieurs autres entreprises
En juillet 2025, la police d’enquête de Phú Thọ a ouvert une enquête pénale et inculpé trois suspects pour faux en écriture et usage de faux documents dans la commune de Vinh Tuong.
Les autorités ont saisi 31 types de compléments alimentaires du groupe Thao Nguyên Xanh, totalisant plus de 716 000 comprimés, 1 806 litres de produits liquides et 31 710 grammes de poudres.
Le 1er août, la police a inculpé et placé en détention Duong Hung Thinh (52 ans, directeur de Fusi Pharmaceutical) pour production et commerce de compléments alimentaires contrefaits.
L’enquête a révélé qu’entre novembre 2020 et juin 2025, Fusi avait produit 37 types de compléments pour Thao Nguyên Xanh.
Les analyses ont confirmé que 14 de ces produits étaient contrefaits, pour une valeur totale dépassant 875 millions de VND.
Fusi aurait également produit des compléments pour d’autres entreprises, avec un chiffre d’affaires publié de 137 milliards de VND.

Plus de 11 millions de comprimés saisis
Parallèlement, la police a démantelé un réseau impliquant Santex Pharmaceutical (cluster industriel de Thanh Oai, Hanoï) pour production de marchandises interdites et usage de faux documents.
Six suspects ont été inculpés, dont Lê Van Hiêu (directeur de Santex) et Dô Van Cuong (directeur de ROPTHAR Vietnam Herbal).
Les autorités ont saisi plus de 11 millions de comprimés contrefaits et près de 77 000 litres de solutions liquides.
Depuis 2018, les suspects auraient produit et distribué des dizaines de millions de compléments frauduleux, générant des profits illicites de milliers de milliards de VND.
Selon le lieutenant-colonel Hai, ils collaboraient avec des unités de production agréées pour fabriquer des produits aux allégations exagérées, utilisant de faux documents pour obtenir des autorisations.
Le général Tuân a souligné que ces usines étaient implantées dans des zones industrielles majeures, et non dans des ateliers clandestins.
« Santex produisait pour plus de 200 sociétés pharmaceutiques. Nous y avons saisi des dizaines de tonnes de produits », a-t-il précisé.
Le ministère de la Santé prépare une révision du décret n°15 pour renforcer la réglementation sur la sécurité alimentaire, s’inspirant de normes européennes.